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Technique
L’oeil est souvent comparé à un appareil photo perfectionné. Par exemple, on peut dire que la rétine correspond à la pellicule sur laquelle vient s’imprimer l’image. La lentille de l’appareil photo concentre les rayons lumineux pour que ceux-ci puissent se projetter sur la pellicule. Dans l’oeil, c’est le cristallin, qui grâce au phénomène de l’accommodation, remplit ce rôle. Le diaphragme de l’appareil serait comme l’iris dont le diamètre de l’ouverture varie pour faire rentrer plus ou moins de lumière.
Là où cela devient carrément une prouesse pour l’oeil, c’est que les mises aux points nécessaires à une bonne vision (-les réglages- tel que l’ajustement aux changements de distance ou de luminosité), se font perpétuellement, automatiquement et instantanément (ou presque).
Mais l’oeil ne se contente pas d’être cet appareil photo ultra-sophistiqué. Il est toujours en mouvement. En cela il s’apparenterait davantage à une caméra qui bougerait grâce à six muscles : les muscles oculo-moteurs. Deux ont une action simple, consistant à attirer l’oeil vers la droite ou la gauche. Ils seront dits abducteurs ou adducteurs suivant la direction. Les quatre autres muscles ont une triple action : Ils ont un rôle à jouer dans l’élévation ou l’abaissement du regard, (muscle élévateur ou abaisseur) ainsi que dans la direction horizontale (adducteur ou abducteur) et la torsion du globe (intorteur ou extorteur).
Enfin, c’est parce que notre appareil visuel est constitué de deux globes oculaires travaillant en synergie entre eux et avec le cerveau, que nous pouvons avoir une vision en relief.